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LIN6410

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6 mars 2006

Bilan e-portfolio

Bonjour collègues du LIN 6410 et Internautes. img206/200/ordi8qs.gif

Puisque je commence un nouveau projet avec les TIC à l’école Edward Murphy, j’aimerais faire un dernier retour sur mon expérience avec le e-portfolio de Concordia.

D’une part, je le trouve esthétiquement très réussi. Les élèves ont adoré personnaliser leur interface avec les choix de graphiques proposés (voitures, animaux, fleurs, etc.). De plus, j’estime qu’il est assez facile de naviguer d’une section à l’autre, car il est très visuel.

Par contre, l’enregistrement des travaux, des réflexions et l’intégration des dessins numérisés m’ont donné des maux de tête (voir messages antérieurs). J’espère que Concordia modifiera ces fonctions du e-portfolio.

En ce qui concerne l’expérience en tant que telle avec mes élèves de deuxième année, j’ai trouvé les enfants généralement motivés et participatifs. Ils aimaient bien écrire à l’ordinateur. Par contre, les jeunes se relisaient peu et les travaux sont bourrés d’erreurs et de coquilles. Le manque de temps pour répondre aux questions de tous les élèves et pour réaliser la tâche influe évidemment sur la qualité des travaux. Pour ma part, je ne crois pas que des élèves de deuxième année soient trop jeunes pour utiliser le e-portfolio. Par contre, il faut leur laisser le temps d’apprivoiser le clavier, la souris et l’ordinateur. Il faut respecter leur rythme, ce que nous ne pouvions faire dans le cadre de ce projet expérimental limité à trois rencontres d’une heure ou une heure trente (dans mon cas).

Finalement, j’aimerais vous dire que j’ai grandement apprécié partager mon expérience avec vous sur ce blogue et lire vos commentaires. C’est tellement plus intéressant qu’un forum de discussion! Je compte me créer un blogue lorsque je serai en Argentine au mois de mai pour vous faire part du déroulement de mon stage là-bas. Je vous communiquerai l’adresse par le biais de WebCT. En passant, merci Marie-Pierre pour tous tes conseils techniques.

Bonne fin de projet, Sophie :)

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4 mars 2006

Le projet

Bonjour tout le monde.

J'ai commencé mon projet sur les dinosaures cette semaine, et ce, sans tout à fait l'avoir prévu de la sorte. Je me suis rendu plus tôt jeudi à l'école Édward Murphy pour tenter de télécharger le logiciel de bandes dessinées sur six postes. Comme je m'y attendais, c'était compliqué. Il me fallait le mot de passe de l'administrateur et celui-ci n'est présent que deux fois par semaine. Alors, je me suis mise à penser sur la façon de modifier mon projet tout en gardant un aspect bandes dessinées. J'en ai parlé avec Noémie qui était présente à l'école cette journée-là pour réaliser son projet. Finalement, voici mon nouveau projet pour mon groupe de deuxième année. Les élèves feront un livre informatif sur les dinosaures avec un traitement un peu bande dessinée. Ce livre contiendra une partie jeu-questionnaire.

Lors de la première visite, les élèves cherchent des images de dinosaures sur Internet. Chaque équipe de deux ou trois enfants est spécialiste d'une espèce de dinosaures. Ils sélectionnent les images qu'ils aiment, les copient et les collent dans un document Word. Ils disposent les images où ils veulent sur la page. Ils agrandissent ou réduisent l'image selon leur goût et finalement ils impriment la page. Puis, lors de la deuxième rencontre, les enfants ajoutent aux images des bulles de dialogues qui se trouvent dans les formes automatiques de Word. Ils font ainsi parler leurs dinosaures. Les dinosaures révéleront des informations surprenantes et utiles sur leur espèce. Avant d'aller à l'ordinateur, les élèves planifient en équipe les phrases à écrire dans les bulles. Les enfants peuvent aller chercher des phrases dans leurs travaux antérieurs portant sur les dinosaures. Lors de la troisième rencontre, les élèves terminent d'écrire leurs phrases dans les bulles de dialogues. Par la suite, ils devront concevoir trois questions à choix de réponses portant sur leur dinosaure. Les réponses aux questions doivent se trouver dans les phrases qu'ils ont écrites dans les bulles. Ces questions feront partie de la section jeu-questionnaire du livre. Lors de la dernière rencontre, les élèves devront réaliser dans Paint un dessin de leur dinosaure. Les dessins seront collés sur une même page dans un document Word. Les élèves y ajouteront le nom de leur dinosaure. Cette page introduira leur section dans le livre. L'enseignante imprimera un livre pour chacun des enfants.

Comment trouvez-vous mon projet? Pour ma part, je le trouve réaliste et motivant. Les élèves ont adoré chercher des images dans Internet. Ils sont devenus des professionnels du copier-coller avec le côté gauche de leur souris! Ils ont même appris à double cliquer sur l'image dans Word et placer l'image derrière le texte. Wow! En passant, pour trouver plus d'images, il faut parfois écrire le mot en anglais dans Google (à utiliser en dernier recours...) Les élèves ont maintenant une ou deux pages d'images dans Word. J'espère que tout ira aussi bien lors de la deuxième rencontre. encore une fois, j'ai utilisé la démonstration pour expliquer la tâche. N'hésitez pas à faire de même, ça fonctionne à tout coup!

24 février 2006

Juste un petit mot...

Un petit mot pour vous dire que la quatrième rencontre avec mes élèves de deuxième année s’est bien déroulée. Ils ont fait un dessin dans Paint des personnages principaux de l’histoire L’ami du petit tyrannosaure. Certains enfants ont eu des difficultés avec leurs souris plutôt désuètes, mais ils étaient vraiment contents de faire ce type d’activité. Pour initier les élèves à Paint, j’ai fait de petites démonstrations avec des groupes de quatre ou cinq. Je trouve que la démonstration en petit groupe, à défaut d’avoir un projecteur Canon, est vraiment la meilleure façon d’expliquer les activités à réaliser à l’ordinateur. J’ai eu beau faire des feuilles avec des dessins et des consignes, dessiner au tableau, rien n’a été aussi productif que les courtes démonstrations.

Par ailleurs, je ne crois pas commencer mon projet la semaine prochaine. J’en ai discuté avec l’enseignant et nous croyons qu’il serait préférable d’attendre au retour de la semaine de relâche, car nous ne voulons pas tout expliquer de nouveau (consignes, but du projet, etc.). Je pense tout de même aller faire un tour à l’école la semaine prochaine pour voir s’il est possible de télécharger le logiciel de B.D. En fait, je veux voir combien de temps il faut pour le télécharger. Si tout va bien, je vais l’installer sur six postes.

Sur ce, bonne fin de semaine.

17 février 2006

Beaucoup mieux.

Salut à tous!

La troisième rencontre à Edward Murphy s’est beaucoup mieux déroulée que la deuxième et c’est en grande partie parce que j’ai réajusté mon tir.

En effet, si vous avez lu mon message antérieur, vous savez que la moitié de mes élèves ont perdu le fruit de leur labeur portant sur la compréhension du texte à cause d’un problème technique non encore résolu. Je me sentais vraiment mal de devoir annoncer la nouvelle aux élèves et à l’enseignante. Je cherchais un moyen de reprendre le travail sans recommencer à zéro. Tout à coup, j’ai eu une idée. Lors de la deuxième rencontre, j’avais distribué aux élèves des phrases trouées et une banque de mots (qualités/défauts) pour leur servir de modèle et orienter leur production écrite. J’ai donc décidé de créer pour chacun des élèves ayant perdu leurs données un travail dans l’espace ajouter/modifier un travail et j’y ai inséré les phrases trouées. Les jeunes devaient alors remplacer les espaces laissés vides par une qualité ou un défaut qui convenait à la phrase. Les élèves étaient contents de ne pas devoir tout écrire de nouveau. Ils ont perçu l’exercice à trou comme une nouvelle activité. Presque tout le monde a terminé en même temps et a pu entamer la seconde tâche. Je trouve que ma façon de résoudre le problème a bien fonctionné parce que les élèves ont bien participé, l’enseignante était satisfaite et personne ne semblait dérangé par la perte des données.

Malgré tout, je dois avouer que j’étais un peu stressée à l’idée que les travaux des élèves puissent à nouveau ne pas s’enregistrer convenablement. Je n’ai donc pas pris de chance et avant de cliquer sur enregistrer et ajouter, j’ai demandé aux élèves de lever leur main et je passais les voir un à un pour enregistrer leur production écrite dans Word. Une chance que j’ai procédé de cette façon, car j’ai éprouvé le même problème que la semaine dernière. Heureusement, je me suis protégée en copiant leurs phrases dans un document Word et tous les enfants ont leurs travaux dans leur e-portfolio. J’ai hâte que ce problème soit résolu. J’ai écrit à ce sujet un courriel explicatif à Martine afin qu’elle en parle à Concordia. D’après moi, ce ne sont pas les ordinateurs qui sont à la source du problème, mais plutôt la connexion au serveur… Qu’en pensez-vous Noémie et Louise (elles font le projet à la même école que moi…)?

12 février 2006

Prise deux...

Bonjour tout le monde. J'aimerais bien vous donner des nouvelles aussi encourageantes que la dernière fois, mais ce ne sera pas le cas. Je crois que j'ai peut-être surestimé mes élèves de deuxième année. La question de la tâche, à savoir quels étaient les défauts et les qualités des deux personnages principaux, était trop difficile, et ce, malgré le fait que je les ai bien préparés (trente minutes en classe) et que je leur ai distribué un papier avec des phrases modèles. Une fois au laboratoire informatique, un petit comique s'est amusé durant mon absence à éteindre tous les ordinateurs. On a perdu beaucoup de temps à rallumer le tout. C'était frustrant, car j'avais pris le temps sur l'heure du midi d'ouvrir le e-portfilo sur tous les postes. Bon, jusqu'ici tout ne va pas si mal, mais ça se gâte à la fin. Lorsque les soixante minutes se sont écoulées et que les élèves devaient quitter la salle d’informatique, j'ai moi-même enregistré et ajouté leur travail au e-portfolio. Tout à coup, sur certains postes, quand je pèse sur enregistrer puis ajouter, je ne reviens pas à l'interface de l'élève, mais plutôt à l'endroit où il faut écrire le mot de passe. Je comprends alors que ce n'est pas normal. Une fenêtre apparaît, celle de l'antivirus, qui me dit qu'il y a eu une opération non conforme. Que faire? Il faut quand même que j'enregistre les travaux des élèves... Certains postes enregistrent normalement et d'autres, pas du tout. Une fois chez moi, je suis allée dans ma partie enseignante de l’e-portfolio pour vérifier la présence des travaux des élèves. La moitié ont été perdus. Je suis fâchée. Pas tellement pour moi, mais énormément pour les élèves. Ils ont travaillé fort. Mais bon, je me dis que c'est un projet pilote et que c'est normal. Nous sommes en train d'expérimenter le e-portfolio pour le meilleur et pour le pire. Je ne sais pas trop comment je vais annoncer le tout aux enfants et à l'enseignante. Je cherche encore la bonne formulation diplomatique... Si vous avez des idées, ne vous gênez pas!
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9 février 2006

Demain...

Salut les Internautes.

Demain, deuxième journée du projet sur le e-portfolio de Concordia. J’hésite encore pour le choix de ma question de compréhension de lecture (tâche)… Est-ce que je leur demande ce qu’ils ont aimé de l’histoire ou je leur demande d’identifier les qualités et défauts du personnage principal? À suivre…

Pour ce qui est du dernier cours sur hot potatoes, j’ai bien aimé. En fait, en explorant des logiciels comme celui-ci, je me sens plus appelée à utiliser les TIC en salle de classe. C’est si facile créer des activités interactives avec hot potatoes ! Je crois que le simple fait que l’activité se réalise à l’ordinateur motive énormément les enfants, surtout ceux qui ont tendance à être distraits. Je l’ai d’ailleurs observé lors de mon dernier stage. Lorsque nous allions en informatique, les élèves habituellement peu enclins à entreprendre une tâche devenaient tout à coup travaillants, concentrés et animés. La magie de l’ordi. ! Est-ce que les prochaines générations, celles qui ont grandi avec un ordinateur à la maison, seront aussi heureuses de travailler avec cet outil? Les enfants percevront-ils toujours leurs périodes en informatique comme une récompense? Pour ma part, je crois que les élèves aimeront encore travailler à l’ordinateur tant et aussi longtemps qu’ils ne feront pas toutes leurs tâches scolaires avec cet outil. À mon avis, la variété stimule l’humain.

Sur ce, je vous laisse et je retourne au e-portfolio écrire ma tâche.

Bonne chance à tous pour le projet, Sophie J

2 février 2006

Génial!

Je reviens tout juste de ma première rencontre avec les élèves de 2e année de Edward-Murphy et l’expérience a été géniale. Comme les élèves possèdent déjà un portfolio version papier, ils ont compris rapidement ce qu’est un portfolio électronique. Je ne me suis donc pas éternisé sur le sujet et nous avons passé à l’action.

Que dire, les élèves sont en général très habiles avec les ordinateurs et les plus experts s’empressent d’aider leurs quatre compagnons qui éprouvent plus de difficultés «technologiques». Il y a deux enfants qui comprennent très peu le français, mais ils sont déjà familiers avec les ordinateurs alors, ils n’accusent pas trop de retard. Les élèves sont tellement bons et motivés qu’ils ont écrit non pas un but, mais trois ou quatre buts. Ils ont également été impressionnés par les choix d’interface. Les fillettes ont choisi les petits animaux aux couleurs pastel ou les fleurs et les garçons ont opté pour les voitures de course ou les animaux de la jungle. C’était prévisible. Lorsqu’ils ont quitté le e-portfolio, les enfants m’ont demandé si le travail qu’ils avaient fait se trouverait encore dans l’ordinateur à la prochaine rencontre. Je les ai rassurés en leur disant que tout ce qu’ils avaient fait durant la période était enregistré et que rien ne disparaîtrait. Je leur ai demandé s’il y avait des travaux qui disparaissaient de leur portfolio papier lorsqu’ils les glissaient dans leurs chemises. Les élèves m’ont répondu en riant : «non !». Alors, je leur ai dit que c’était la même chose.

tyrannosaure2Puis, j’ai eu le temps de leur lire l’histoire que j’ai choisie pour le projet, L’ami du petit tyrannosaure, de Florence Seyvos et Anaïs Vaugelade. Elle est bien drôle cette histoire. La première phrase est très accrocheuse et capte sur-le-champ l’attention des élèves : « Il était une fois un petit tyrannosaure qui n’avait pas d’amis parce qu’il les avait tous mangés.» Bref, les enfants ont envi de continuer le projet. Moi aussi. L’enseignante est emballée et a vraiment hâte de voir la suite.

Tout va pour le mieux.

Changement de sujet et d’espace-temps, j’ai bien aimé le cours de TIC de mardi passé. L’outil de planification de projet, disponible en ligne à l’adresse suivante : http//planit.qesnrecit.qc.ca/PBLP.html, est tout simplement génial. En plus d’être très esthétique, il permet de planifier un projet rapidement tout en s’assurant d’aller chercher diverses compétences, tant disciplinaires que transversales. Il évite surtout de chercher à tout bout de champ dans le programme du MELS et de devoir faire une tonne de copier/coller pour nos travaux universitaires. J’espère pouvoir l’utiliser dans d’autres cours. J’ai aussi été grandement inspirée par les projets de type «cyberquête». C’est une merveilleuse façon d’utiliser les TIC, car les jeunes sont guidés dans leur recherche d’information. L’enseignant évite ainsi que les élèves tombent sur un site Internet de type porno et il y a moins de perte de temps. Voici l’adresse qu j’ai préféré pour explorer des cyberquête : http://www.cyberquete.ca/cq/.

Bonne découverte !

En passant, voici une belle photo

de mes collègues du LIN 6410.

photolin6410

30 janvier 2006

Rencontre avec l'enseignante.

Bonjour tout le monde !

Tel que prévu, Noémie et moi sommes allée rencontrer les enseignants avec qui nous feront le projet des TIC. L’enseignante avec qui je collaborerai était très enthousiaste lorsque nous lui avons présenté le e-portfolio de Concordia. Elle utilise déjà le portfolio conventionnel dans sa salle de classe et a vraiment hâte de découvrir toutes les possibilités d’un portfolio numérique. Je n’aurai donc pas trop de difficultés à expliquer aux élèves ce qu’est un e-portfolio…

En ce qui concerne le laboratoire informatique de l’école, nous avons testé tous les ordinateurs et seulement un poste n’arrivait pas à se connecter au e-portfolio. Noémie a eu la très bonne idée de mettre dans les favoris l’adresse Internet du e-portfolio afin de faciliter l’accès à celui-ci lors du projet (l’adresse est assez longue). Si tout fonctionne pour le mieux, nous aurons la chance d’avoir un projecteur à écran Canon pour expliquer les étapes du projet à partir de notre ordinateur. Ce serait merveilleux, j’espère que le technicien (l’orthopédagogue de l’école) aura le temps de tout installer cette semaine.

En dehors de ces détails techniques, l’enseignante et moi avons discuté d’un thème pour la lecture et le projet. Elle m’a suggéré les dinosaures, car elle entame tout juste ce sujet avec les élèves et le travaillera tout au long de l’étape. Ce thème captive généralement les élèves. J’ai déjà trouvé ma lecture. C’est l’histoire d’un petit dinosaure qui n’a pas d’amis, car il ne peut s’empêcher de les manger. Les images sont très belles, le texte est humoristique et pas trop compliqué.

À présent, je suis déjà en train de penser à mon projet d’enseignement du FLS avec les TIC. C’est difficile de trouver une bonne idée. Depuis que nous avons parlé en classe de l’apprentissage avec les technologies, non pas technologie-comme-enseignant mais plutôt technologie-comme-partenaire dans le processus d’apprentissage, je ne vois plus les activités faites à l’ordinateur de la même manière. Les technologies ne devraient pas être une simple réplique de ce que je pourrais faire version papier. Elles doivent aider les élèves à aller plus loin, à réaliser des projets qu’ils ne pourraient faire ou qui seraient trop fastidieux sans technologies. De plus, il ne faut pas perdre de vue le but ultime, l’enseignement du français. Je me rends donc compte qu’il est facile de construire des activités peu pédagogiques où les élèves s’amusent mais apprennent peu de choses. En suite à cette prise de conscience, j’ai eu un début d’idée de projet. J’ai pensé à faire réaliser aux élèves un sondage ou questionnaire sur les dinosaures. Ils pourraient formuler les questions, les écrire et aller les poser aux élèves d’une autre classe ou à leurs parents. Puis, ils comptabiliseraient les données à l’ordinateur, feraient des graphiques et y ajouteraient des images de dinosaures. Les résultats de l’enquête seraient affichés dans le corridor de l’école. J’imagine que cette première idée de projet sera appelée à se modifier ou changer, j’aimerais toutefois avoir des commentaires de votre part. Pensez-vous que la technologie est dans cette situation un partenaire de l’apprentissage de l’élève ? Trouvez-vous qu’elle permettra un réel apprentissage du français ? Croyez-vous que des élèves de deuxième année en immersion seraient motivés à entreprendre un tel projet ?

Sur ce, j’attends vos commentaires en grand nombre.

25 janvier 2006

Pour préparer la première rencontre...

Bonjour à tous, désolée pour mon absence, j’ai eu des petits problèmes de connexion Internet de type contrat échu… Me revoilà en force !

J’ai plusieurs choses à vous dire. D’abord, j’ai contacté mercredi passé l’enseignante avec qui je ferai le projet en technologies. Ces élèves sont en deuxième année du primaire et font le programme  d’immersion française. Ils sont au nombre de 17 et aux dires de l’enseignante, les jeunes se débrouillent assez bien en français. Ils ne sont ni faibles ni forts. De plus, il semblerait que la plupart d’entre eux soient déjà familiers avec les ordinateurs, car ils en possèdent un à la maison.

Une des questions que je me suis empressée de demander à l’enseignante concernait le nombre de postes informatiques à sa disposition. J’ai été un peu surprise lorsqu’elle m’a répondu qu’il n’y avait qu’un seul ordinateur dans sa classe. Je lui ai alors tout de suite demandé s’il y avait un laboratoire informatique à l’école et si elle pouvait le réserver pour nos rencontres le jeudi après-midi. À mon grand soulagement, l’école possède une salle comprenant vingt ordinateurs. L’enseignante a donc tout de suite réservé le local et j’ai communiqué cette information aux autres étudiantes qui font le projet à la même école que moi. Parlant d’école, je ferai le projet à Edward Murphy près du métro Langelier.

Hier, dans le cours LIN 6410, nous avons exploré le e-portfolio de Concordia. Je trouve qu’il est visuellement très beau et qu’il est assez simple d’y naviguer. Par contre, ce qui me dérange, c’est qu’il y a plusieurs boutons sensitifs pour la sauvegarde de données. Il faut souvent aller enregistrer les informations à deux endroits. Il est facile de perdre toutes les informations. J’ai peur que les élèves, surtout parce qu’ils sont très jeunes, oublient de peser à quelque part et qu’ils perdent tout leur travail, ce qui serait très démotivant. Je crois donc que je vais aller explorer de nouveau cette semaine le e-portfolio chez moi et que je vais prendre des notes pour être sûre de ne rien oublier de dire aux jeunes et d’insister lors des consignes aux endroits où ils risquent de perdre leurs données.

De plus, comme j’ai posé plusieurs questions durant le cours hier, j’ai estimé qu’il serait bien d’aller présenter grosso-modo le e-portfolio à mon enseignante avant la première rencontre. Je suis certaine qu’elle voudra, elle aussi, me poser quelques questions. En fait, je veux qu’elle puisse m’aider avec les élèves lors de la première rencontre. Comme les apprenants sont petits, je me vois mal en train de répondre aux questions de l’enseignante et des élèves en même temps. Ce sera beaucoup plus efficace et facile si l’enseignante est déjà familiarisée avec le e-portfolio. À cet effet, je vais jeudi, à 14h15, à Edward Murphy avec mes collègues Noémie et Louise qui font leurs projets à la même école. Nous allons donner un atelier de trente minutes (c’est le temps que mon enseignante peut m’accorder) sur le e-portfolio à nos enseignants. Nous leur laisserons un code générique pour qu’ils puissent l’expérimenter à la maison en fin de semaine. Nous discuterons également du thème qu’ils aimeraient que nous abordions pour le projet de lecture et d’écriture. Ainsi, nous pourrons choisir un livre en conséquence pour la lecture de la première rencontre. Nous allons également vérifier que tous les postes ont accès à Internet et que le e-portfolio fonctionne sur tous les postes. Vaut mieux prévenir que guérir!

19 janvier 2006

Description du blogue.

Ce blogue a été créé dans le cadre du cours Didactique du français langue seconde et technologies de la communication. Durant les prochaines semaines, j’y partagerai avec vous l'expérience que je vivrai tout long du projet Les TIC bilingues au primaire.

Ce projet d'intégration des technologies de l'information et de la communication en classe de français langue seconde au primaire est mené conjointement par le Département de linguistique et de didactique de l'UQAM et le Centre d'études sur l'apprentissage et la performance de Concordia. Il consiste à aller en salle de classe et faire vivre deux projets TIC aux élèves.

Le premier projet qui durera quatre rencontres sera l'essaie du portfolio électronique de lecture élaboré par le Centre d'études sur l'apprentissage et la performance de Concordia. Si vous désirez plus d'information à ce sujet, visitez le site http://doe.concordia.ca/cslp/FR-AproposduCEAP.php.

Le deuxième projet que j'aurai créé de toutes pièces permettra aux élèves de découvrir et d'utiliser les technologies en fonction d'un thème choisi en collaboration avec l'enseignante qui me sera assignée. Le projet durera un minimum de six heures de classe étalées sur quatre semaines.

Je suis convaincue que ce projet me fournira une expérience enrichissante, car celui-ci me fera vivre la réalité de l'intégration des TIC en salle de classe, ce que j'ai peu expérimenté durant ma formation jusqu'à présent. De plus, je crois que ce projet me rendra plus à l'aise avec les technologies et donc plus encline à les inclure dans ma pédagogie. Pour ces raisons, j'estime que ce projet est un défi de taille des plus motivant.

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